Sélection numérique du printemps : 9 livres pour sa bibliothèque

Vous l’attendiez. Voici la sélection des livres au rayon [numérique | digital selon] pour le printemps ! Sur ces 9 livres dans des registres complémentaires, force est de constater que l’IA se taille la part du lion.

Neuf ouvrages au rayon numérique pour sa bibliothèques de livres

L’avènement de la singularité

L’avènement de la singularité publié chez Textuel de Paul Jorion est un petit essai d’un anthropologue belge sans histoire. A l’heure où l’on ne parle que de la dimension technique de l’IA, il est nécessaire de prendre un peu de recul. Et effectivement la dimension historique et le passage au silex pour chasser sa proie puis le remplacement du travail humain, d’abord par l’animal puis par la machine fut salutaire. Une date clé fut 1642 avec la machine d’arithmétique de Blaise Pascal renommée la Pascaline. Puis vint la conférence de Dartmouth ou t0 de l’intelligence artificielle en 1956. Et enfin le t0 de l’IA générative, le 30 novembre 2022 avec le lancement de ChatGPT en version 3.5. Comme le souligne l’auteur dans ses constations qui ne sont pas toujours la réalité des prompts soumis selon la façon dont ceux-ci sont construits : « Dans un premier temps, l’opinion dominante est présentée, dans un deuxième temps est énoncée la liste des objections majeures émises à son encontre, tandis que, dans un troisième temps, est expliqué pourquoi il est raisonnable de ne pas adopter telle quelle l’opinion dominante, et dans quelle mesure il est légitime, dans une perspective de recherche du juste milieu, de tenir compter des objections ici et là ». Du reste, la question philosophique du juste milieu se pose. Parfois n’est-il pas plus pertinent pour trancher une décision plutôt qu’aboutir à un consensus mou d’opter pour une solution plus marquée et assumée. C’est le propre de l’IA générative d’étouffer les signaux faibles qui permettent parfois d’innover et de changer de paradigme. La réflexion sur les transformers est poussée avec la question des volumes des données associées. Une question sur la pensée en silo est abordée laquelle est abolie avec les IA génératives. Néanmoins des limites sont énoncées « La faiblesse des LLM réside dans leur incapacité à se tenir véritablement à jour, étant privés de la capacité à apprendre en continu […] Le seul moyen de les mettre à jour consiste à les ré-entraîner sur un corpus qui aura été lui mis à jour. Ce qui signifie une période de latence plus ou moins longue, une obsolescence plus ou moins sérieuse de leur savoir » alors que dans le même temps l’humain, notamment sur les réseaux sociaux et avec la télévision va sur-réagir à l’actualité, parfois sans grande profondeur historique mais également sans hallucination s’il n’est pas dans l’erreur. La question de la singularité est posée avec comme proposition une taxe sur les robots. A la lecture de l’ouvrage, je pourrai affirmer que successivement Galilée, Darwin, Freud puis l’IA avec la singularité ont donné une claque à l’homme alors que les sujets du bac philosophie vont arriver. Le premier, la Terre n’est pas le centre de l’univers, le deuxième avec la théorie de l’évolution des espèces, le troisième avec la psychanalyse et enfin la singularité avec tel Frankenstein, l’homme a créé une intelligence qui le dépasse.

Pour un numérique humain

Pour un numérique humain de Guy Mamou-Mani et préfacé par Antoine Petit, président du CNRS paru chez Hermann est une suite logique de son précédent opus L’apocalypse numérique n’aura pas lieu. Alors qu’avec Michaël Tartar dans notre méthode de mesure de la maturité numérique de toute organisation, nous avons identifié 6 leviers faisant l’objet de métriques associées, Guy a recensé 8 conditions d’une transformation réussie. Sa portée n’est pas simplement pour l’entreprise mais sociétale. Le livre est équilibré entre le techno-optimisme et la technophobie même si au final le numérique reste une opportunité. Ainsi est souligné « Ceux qui veulent être les sujets, et non les objets, de la transition numérique » page 20. La première condition est d’accepter le sens de l’histoire. Nous devons par conséquent accepter ChatGPT par exemple dans l’enseignement comme a été acceptée la calculatrice. Cela n’a pas fait de nous de moins bons mathématiciens. Alain Goudey de Neoma souligne page 25 : « Si ChatGPT réussit l’examen, il faut changer l’examen ! ». Ainsi il convient plus de s’approprier les outils pour créer de la valeur, non de les combattre ou les interdire. L’enjeu reste l’adaptation. La deuxième condition est l’acculturation avec l’illectronisme qui est bien plus important (environ 20 % de la population en France que l’illettrisme qui est énorme à 9 %, la pauvreté 8 %, le handicap 6,6 % ou le mal-logement 6 %). Et comme le souligne Guy « Ce n’est pas parce que l’on maîtrise Candy Crush et TikTok qu’on maîtrise le numérique ». C’est aussi tout le combat de l’association Enseignement Public & Informatique qui a permis l’introduction de l’algorithmique au lycée. Il conclut comme ma formule en 4e de couv de Géopolitique d’Internet « Internet, un bien essentiel, comme l’eau ou l’électricité ». Du reste, le numérique a besoin d’eux. Les 3e et 4e condition sont la mise à niveau de l’école et la connexion du monde du travail. La question est de ne pas se demander s’il faut ou pas utiliser le smartphone à l’école mais comment. Et on pourrait ajouter dans un enseignement phygital. L’application ModCo page 57 est intéressante avec un « Mode Collège » pour les smartphones comme il existe un « Mode Avion ». Pour l’entreprise, il s’agit de la transformation numérique et de désiloter. Un exemple est parlant, celui de Marie Curie, prix Nobel de chimie alors qu’elle était titulaire d’un doctorat de physique. Cette porosité et transversalité entre les fonctions est essentielle pour éviter les silos de données. Les 4 dernières conditions sont l’innovation, l’utilisation du potentiel du Web3 (et non Web 3.0) – avec l’apport des NFT, de la blockchain, du métavers -, la dimension de sécurité pour les utilisateurs et les Etats – la question du cloud et de la souveraineté reste centrale -, la prise de responsabilité (environnements, par rapport aux enfants, la RSE, l’Etat, la plus grande place des femmes dans le numérique). Dans la Silicon Valley, seulement 13 % des start-up sont dirigées par des femmes. Il est urgent d’attirer les jeunes filles vers les filières scientifiques car elles sont tout aussi capables et nous avons besoin d’une diversité à tous les niveaux (genre, âge, origine, culture, formation, etc.) sans tomber dans le wokisme.

ChatGPT, le guide du débutant

Sous titré Découvrir et (mieux) utiliser l’IA dont tout le monde parle d’Eric Sarrion est publié chez Eyrolles, la première partie fait le tour de ChatGPT et ses premiers contacts avec l’outil avec des captures d’écrans en une cinquantaine de pages. La deuxième partie passe en revue les utilisations possibles du LLM comme la rédaction de courriers à l’aide de prompts de l’internaute, la traduction, l’apprentissage d’une langue avec les variantes à apporter dans les prompts pour obtenir des réponses à valeur ajoutée, la rédaction de fiches de postes pour une entreprise mais aussi des idées de trames pour des entretiens de recrutement, la rédaction de discours, les sources d’inspiration si on est en manque d’idées, les plans d’actions commerciales. Et aussi quelques astuces à connaître, les Stop et Encore que l’on peut soumettre à ChatGPT en lui coupant la parole et ce n’est pas politiquement incorrect car il est dénué d’émotions. Le livre se termine par un chapitre 15 sur les usages payants de ChatGPT avec la 4.0, qui est celui le plus intéressant notamment pour les analyses et les créations d’images par exemple qui ne sont pas que l’apanage des Midjourney et des DALL-E. Mais c’est le plus bref aussi, ce qui laisse le lecteur un peu sur sa faim.

Guide pratique de l’intelligence artificielle dans l’entreprise

Il s’agit déjà d’une 2e édition sous-titrée Après ChatGPT : créer de la valeur, augmenter la performance. Ce livre de Stéphane Roder préfacé par Luc Julia est paru chez Eyrolles. Fondateur du cabinet de conseil en IA, AI Builders et passé par le laboratoire SRI, Stanford Research Institute, le livre a été profondément remanié en 5 ans soit près de 3 lois de Moore avec l’irruption des LLM en général et de ChatGPT en particulier. Le premier chapitre, très bon, à destination du manager revient sur les typologies des IA, sur des notions comme l’apprentissage supervisé ou semi-supervisé, les réseaux de neurones. Des schémas en couleur facilitent l’ancrage des notions parfois conceptuelles pour les néophytes. Les chapitres suivants traitent des applications de l’IA pour l’entreprise avec des témoignages d’acteurs comme chez Pernod Ricard ou Total Energies. Les chapitres sur la transformation des processus de l’entreprise, des acteurs internes à l’entreprise, des enjeux de transformation ou des impacts sociaux sont plus courts et de transition. En revanche le comment implanter l’IA dans l’entreprise avec ses différentes étapes est nourri et agrémenté de témoignages. La réglementation et la prospective terminent l’ouvrage avec un petit glossaire du jargon de l’IA.

Et si la tech pouvait sauver le monde ?

Sous-titré IA, ChatGPT, métavers au service du progrès humain est de Fatie Toko aux éditions de l’Aube. C’est un essai fouillé et documenté qui commence par le fait que celui-ci n’aurait pas pu être écrit par ChatGPT et explique sa genèse avec des périodes incertaines que nous avons traversées comme la crise du Covid. Le hasard fait qu’il comprend 8 chapitres à l’image des 8 conditions d’une transformation réussie de Guy Mamou-Mani, le 8 étant également un numéro chance en Chine. L’introduction revient tout d’abord sur les accélérations technologiques du XXIe siècle, le raccourcissement des cycles d’innovation et au fait que la loi de Moore ne s’est pas démentie. Ces changements rapides sont à la fois sources d’angoisse (fusion de l’humain et de l’IA, du numérique et du biologique) et d’opportunités. Fatie Toko fait le lien entre technologie au service du progrès et objectifs de développement durable de l’ONU en intégrant du vécu et réflexions personnelles alliés à de nombreuses sources telles Michel Serres ou Gilles Babinet dans son livre de réflexion Comment les hippies, Dieu et la science ont inventé Internet. On appréciera les verbatims comme page 29 à propos du CES de Las Vegas « Ce salon est le temple du solutionnisme […] des millions investis par le capital-risque sont convaincus de pouvoir résoudre tous les problèmes du monde à coup de gadgets connectés ». Fatie Toko prend aussi le temps du recul pour analyser les évolutions ou les bascules, par exemple entre l’édition 2018 et la suivante du CES où l’éthique, la confiance font leur apparition. L’auteur prend des secteurs comme celui de la santé pour montrer l’apport de la technologie en distinguant bien par exemple homme augmenté vs homme réparé vs homme remplacé. Les progrès apportés pour les pays à faibles revenus grâce à la connectivité sont analysés. L’éducation et son accès à tous pour lutter contre le scénario de la « barbarie de l’ignorance » et « Alors qu’on craint que ChatGPT sonne le glas de l’apprentissage, cela pourrait être tout à fait le contraire ». L’inclusion et la protection des populations vulnérables, la réduction de l’empreinte environnementale (avec des capteurs, l’IA, etc.), l’apport des technologies pour les transitions (ces des smart cities, apport pour la démocratie) sont ensuite abordés. 7 défis sont ensuite dressés (protection de la santé et de l’intégrité des personnes, faire face à l’économie de l’attention et au temps passé sur l’écran, cohésion sociale alors que la Chine propose un crédit social et que les plateformes laissent des miettes aux concurrents selon l’adage « The winner takes all », anticiper les impacts du numérique sur le travail avec la destruction créatrice et les nouveaux métiers induits ou encore l’intégration des IA génératives dans les outils bureautiques comme Copilot de Microsoft, stabilité démocratique et souveraineté des nations par rapport à la difficile question des fake news et des deepfakes, nouvelle voie technologique face aux Etats-Unis et à la Chine et enfin le nécessaire équilibre entre gains de la technologie et impact sur l’environnement ou ne pas prendre un marteau pour écraser une mouche). Le dernier chapitre traite de préconisations pour créer une IA de confiance. « La prise de conscience des acteurs de l’écosystème, les règles de bonne gouvernance algorithmique et la recherche de solutions techniques innovantes contribuent à faire émerger des systèmes d’IA plus justes et plus sobres ». Et dans ce cadre, une approche pluridisciplinaire est souhaitable. A la fin de chaque chapitre, nous avons des encarts livrant la vision de spécialistes des verticales étudiées. Enfin, en guise de 10 commandements, 10 propositions pour aller de l’avant clôturent le livre.

Le marketing digital de @ à Z

Ce livre copieux de près de 400 pages par mon ami Yann Gourvennec avec Hubert Kratiroff publié chez Eyrolles est un peu la bible (ou le coran ou le torah ou l’encyclopédie de référence – rayez la mention inutile selon votre religion ou si vous n’en avez pas) a connu un démarrage commercial en trombe. 7 parties, 32 chapitres permettent une lecture thématique selon la question de marketing digital que vous vous posez. Le livre est riche avec de nombreux schémas, des figures, des anecdotes vécues comme Guillaume Pépy à la SNCF avec les jemelapète.com, des références en bas de page aussi pour aller plus loin. Sont ainsi abordées des notions comme l’expérience client, la nécessaire omnicanalité. L’ouvrage se veut didactique en définissant le marketing digital et ses différences avec le marketing tout court. Pour la question du référencement, le tableau page 242 donne les moteurs de recherche par défaut des navigateurs (pour Brave encore peu connu, Chrome avec Google, Edge avec Bing, Firefox avec le moteur de recherche respectueux des données personnelles DuckDuckGo, Safari avec Google) et au-delà du SEO et SEA les nouvelles formes de référencement. La stratégie de contenu est développée avec la spécificité du B2B notamment. La partie propre aux réseaux sociaux est plus embryonnaire mais le panorama de l’ouvrage est déjà tellement large. Les aspects récents comme ceux du Web3, de la sobriété numérique mais surtout de l’IA générative sont traités avec notamment la charte du contenu 100 % humain et à l’instar des 3 lois de la robotique d’Isaac Asimov, les 3 lois de l’utilisation de l’IA page 156 :

  • 1. Le ou les auteurs doivent toujours être mentionnés
  • 2. Un humain doit toujours vérifier, valider, invalider, corriger la production d’une IA puis le mentionner selon la loi n°1
  • 3. Avant de rendre une IA utilisable par les clients, elle doit être testée pour éviter les biais et les erreurs courantes

On pourrait simplement remplacer « erreurs courantes » par hallucinations. Sinon c’est parfait.
Même si l’ouvrage est dans l’ère du temps, les références aux classiques comme Seth Godin ou les 12 principes du manifeste agile par exemple demeurent. Des conseils pour effectuer sa transformation digitale sont distillés et à approfondir avec La transformation digitale pour tous !

Préparer la cyberpaix

Préparer la cyberpaix aux éditions Multimondes est un livre coordonné par Karine Pontbriand et Claude-Yves Charron, spécialistes internationaux de cybersécurité avec pour point commun l’UQAM, l’université du Québec à Montréal. Avec 5 étudiants ou chercheurs, et par rapport à la multiplicité des attaques, de leurs motivations des des cibles (industries, individus, gouvernements et organisations), ils défendent les idées de résilience car la sécurité n’est que relative et de diplomatie. Les auteurs abordent 6 thématiques via un travail à mi-chemin entre l’ouvrage académique et l’essai :

  • La protection des infrastructures essentielles par rapport aux vols de données, rançongiciels et autres menaces. L’exemple de cyberattaque contre l’Ukraine en 2015 est analysé mais aussi des plus récents comme celui du 7 mai 2021 contre Colonial Popeline, oléoduc américain sur plus de 8850 km. Les attaques dans le monde virtuel ont des répercussions dans le monde physique ;
  • L’exemple de la cyberattaque contre Sony qui a été la plus grave perpétrée sur le sol américain avec la CIA mobilisée ;
  • Le groupe des cinq, alliance de partage de renseignement entre les Etats-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, l’Australie et la Nouvelle-Zélande ;
  • Les efforts de cyberdiplomatie du Canada à l’ONU avec la dimension géopolitique ;
  • Une nouvelle route de la soie numérique qui rejoint l’Afrique qui est un instrument diplomatique avec les enjeux du soft power chinois et le partenariat Afrique-Chine en matière de cybersécurité même si l’Afrique est très diversifiée ;
  • La cyberattaque contre l’OPM (Office of Personnel Management) et son impact sur les relations entre la Chine et les Etats-Unis.

Ce qui échappe à l’intelligence artificielle

Cet autre livre sur l’IA publié chez Hermann sous la direction de François Levin et Étienne Ollion est issu d’un colloque qui a eu lieu à l’Ecole polytechnique en septembre 2021, en l’an ChatGPT – 1.
Le début revient sur la genèse de l’IA, la conférence de Dartmouth en 1956 acte fondateur, les 2 hivers et la date de bascule avec ChatGPT.

« Au début des années 2020, le stade des discours prophétiques sans réalisations concrètes est bien dépassé. Et si la mise en scène est parfois de mise, les démonstrations de gala opposant une machine aux meilleurs joueurs mondiaux d’échecs ou de go que pouvaient organiser les entreprises afin d’exhiber la puissance de l’IA ne sont plus d’actualité non plus. L’enthousiasme teinté d’anxiété qui a suivi le lancement de chatGPT doit se lire à cette aune. Si les réactions étaient sûrement exagérées, l’assistant conversationnel d’OpenAI n’étant finalement que la concentration dans un même outil de technologies qui existaient déjà, pour certaines depuis des années, il est aussi vrai qu’il donnait d’un coup à voir à tous la puissance d’approches utilisées régulièrement par les spécialistes de ces domaines. Le test de Turing, cette mesure longtemps tenue comme indépassable de la performance d’un automate, a du même coup disparu de nos références. Il est désormais évident que les modèles conversationnels actuels n’auraient aucun mal à se faire passer pour un humain ». Nous avons des contributions successivement sur les limites que l’IA a déjà dépassées, puis ce qui échappe à l’IA. Notons cette réflexion sur l’IA : « Les rapports entre l’intelligence artificielle et l’intelligence humaine sont également conçus de deux manières. L’intelligence artificielle, selon la première, est le pendant scientifique de l’intelligence humaine : elle en conserve les caractéristiques essentielles et se prête à l’étude empirique. Selon la seconde, elle est un modèle partiel de l’intelligence humaine : elle ne correspond qu’à une partie de ce phénomène, et cette correspondance ne conserve que certaines relations entre les composantes de cette partie ».

« Le choix des noms R2D2 dans Star Wars ou HAL dans 2001 l’Odyssée de l’espace célèbres suggère que notre système artificiel intelligent est une entité autonome, qui vit sa propre vie : il a un passé, un présent, un avenir. Il est conscient, il a des préférences. Bref c’est, sinon un être humain véritable, du moins un être pensant au sens d’Homo sapiens, pur intellect dans un cas, « encorporé » dans l’autre. Deux choses néanmoins nous séparent radicalement tant de HAL que de R2D2 face à une situation. […] » Puis en finir sur l’opposition entre l’homme et la machine, la notion d’intelligence synthétique développée par François Levin, la capacité d’une machine à créer des normes ou pas, la traduction automatique richement illustré, etc. Au final un livre avec une profondeur d’analyse et une complémentarité des approches qui s’avère intéressante.

Top acteurs du numérique, livre, édition 2024

Numerikissimo est un livre librement consultable en ligne et téléchargeable sur le site Numerikissimo.fr. C’est l’annuaire des Top acteurs du numérique en France. Il a été conçu par votre serviteur aidé par Yann Gourvennec de Visionary marketing pour la réalisation graphique. Pour cette première édition 2024, il comprend plus de 100 personnalités du numérique. Chacune d’entre elles a sa fiche avec comment la trouver et la suivre (site, LinkedIn, X), ses 3 start-up coup de cœur, 3 personnalités du numérique, sa vision du numérique, son conseil (ou une anecdote) en matière de stratégie numérique, une citation, etc. L’un des buts est de donner matière à réflexion et à action dans la société numérique dans laquelle nous vivons. Alors qu’un livre papier est également à l’étude pour le rematérialiser, l’édition 2025 avec un jury est déjà en gestation. Et si vous avez l’âme d’un acteur qui a pignon sur Internet ou que vous connaissez des Top acteurs qui ne figurent pas dans cette première édition, vous pouvez les contacter. Et il est possible de postuler directement en ligne. Nous reviendrons vers vous.

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