Les relations entre start-up et grands groupes sont essentielles de part et d’autre. Pour les jeunes pousses, il s’agit de trouver des terrains d’expérimentation de leur offre et d’avoir des financements, de pouvoir disposer de références utiles pour leur communication et leur notoriété. Pour les grandes entreprises, c’est une opportunité d’apprendre en marchant via des PoC (proof of concept) ou des MVP (minimum viable product) dans un délai assez court (généralement 3 ou 4 mois) car le temps de la start-up n’est pas le même que celui du grand groupe avec l’agilité d’un côté, la rigidité de processus parfois archaïques de l’autre.
Une bonne compréhension mutuelle est nécessaire pour s’inscrire dans une relation gagnant-gagnant. Du reste, la French Tech recommande des bonnes pratiques réciproques. Et pour une entreprise, explorer de nouvelles pistes soit pour diminuer ses coûts en automatisant certaines tâches par exemple soit trouver de nouveaux relais de croissance dans l’optique de lancer de nouveaux produits ou services ou d’enrichir une offre existante. Cela participe à sa transformation digitale. Dans un second temps, l’entreprise peut faire appel aux services de la start-up, investir en acquérant une partie de celle-ci, voire la racheter.
Aussi voici une trame générique pour les entretiens parfois sous forme de speed dating que peuvent avoir les directeurs innovation et leurs équipes avec des start-up ou des PME innovantes. Elle vient en complément de mon diagramme avec les questions à poser pour dénicher parmi les start-up les pépites. Bonne utilisation !
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