Technologies, secteurs d’activité et transformation digitale

L’apport des technologies a un intérêt différencié selon les secteurs d’activité. Les ruptures technologiques, organisationnelles et managériales diffèrent. Ainsi dans le livre Transformation digitale 2.0, 18 secteurs sont recensés et 13 technologies avec l’analyse de leur apport pour chacun de ceux-ci : fort, assez fort, plutôt modéré, faible.

Les technologies, apport pour les secteurs et dans le cadre de la transformation digitale des organisations
Par exemple, le très haut débit avec la 5G aura un impact fort pour la santé pour des opérations de chirurgie à distance (ayant également un impact sur les transports – et une conséquence pour l’environnement -, de fait réduits). Il en va de même pour l’intérêt de la 5G pour l’automobile avec le développement futur des véhicules autonomes. Dans ces deux exemples, la connectivité avec de très hauts débits sont nécessaires alliés à un temps de latence très faible. L’impression 3D a des usages importants dans l’industrie et des impacts dans le transport. Dans le premier cas, il s’agit d’impression de pièces de rechange ou qui, cassées, doivent être remplacées dans des délais très courts pour ne pas impacter une chaîne de fabrication, laquelle pourrait être bloquée. Dans le second, des objets seront imprimés sur place plutôt que d’être transportés. Certaines technologies comme l’IA et le big data ont des impacts dans l’ensemble des secteurs alors que l’impression 3D ou les drones ont des usages ciblés avec un plus grand écart-type selon les secteurs.

Cette classification sectorielle a été utilisée dans le cadre de la mesure de maturité numérique des organisations avec la méthodologie DIMM (Digital Internet Maturity Model). Il s’agit en effet d’affiner les exigences à atteindre pour plusieurs indicateurs selon le secteur d’activité. Par exemple, s’agissant de la part des investissements réalisés dans le numérique (indicateur SE1 de la méthodologie DIMM), les pourcentages sont différenciés selon le secteur d’activité de l’entreprise. Les exigences seront moins fortes pour l’agriculture et la construction/l’immobilier que pour la banque et les télécoms par exemple.

Ce tableau aidera également à réfléchir à des cas d’usage potentiel dans le cadre de sa transformation digitale si l’entreprise pour survivre doit pivoter ou investir de nouveaux territoires.

Le tableau pourrait par ailleurs être enrichi avec d’autres technologies comme les jumeaux numériques, l’informatique quantique, le RPA (Robotic Process Automation), les robots autonomes, la reconnaissance d’images, de vidéos, de la voix par exemple avec également un intérêt évolutif au fil du temps.

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