Proposition : des serveurs européens localisés à St Pierre et Miquelon

Dans notre tribune pour le JDD dimanche dernier, Nathalie Chiche et votre serviteur avancions une proposition logique, l’hébergement de données européennes dans des data centers situés à St Pierre et Miquelon. Celle-ci consiste à tirer parti des opportunités du territoire français dans son ensemble pour :

1. assurer la souveraineté de nos données en étant hébergées sur sol européen à moindre coût et répondre au Cloud Act américain ;

2. son développement économique ;

3. être utile pour nos partenaires économiques européens.

Elle répond à une logique d’optimisation énergétique (les serveurs de Facebook sont localisés en Alaska – 49e Etat des Etats-Unis – pour des raisons climatiques, les serveurs chauffant et devant être refroidis). Elle vient en prolongement de la logique de la base de Kourou en Guyane, située à proximité de l’équateur pour le lancement des fusées européennes Ariane. La différence est ici non pas la recherche de la proximité de l’équateur pour le monde spatial mais la recherche de température froide pour le monde numérique et des données.

Nous devons maximiser nos ressources en profitant de la faible température qui règne à St Pierre et Miquelon, proche du Canada. Ceci permettrait en outre de créer des emplois sur ce territoire.

France Info vient de reprendre cette idée avec l’interview de ma co-rédactrice Nathalie Chiche.

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