Google Translate peut, dans certains cas, être utile pour des premières approches grossières. Un gros travail de reprise du texte traduit est ensuite à opérer. Lorsque l’on effectue un copier-coller d’un morceau de texte à traduire, on a ainsi en lumière les erreurs de frappe qui ne peuvent être traduites ou alors, si elles le sont, c’est que d’autres termes ont été choisis pour traduire les mots mal saisis. Le « Essayez aussi avec cette orthographe » affiché en bas de la zone de saisie du texte à traduire est souvent pertinent. Ce peut être ainsi une aide précieuse dans la correction.
Toutefois, quelques exemples permettent d’illustrer les limites pour la traduction anglais vers français (et réciproquement). Le diagnostic est également valable dans d’autres langues.
En saisissant le début d’une lettre « Hi Bill », nous avons « Salut projet de loi ».
A noter que si l’on tape « It’s raining cats », la traduction est « Il pleut des chats » mais qu’un « It’s raining cats and dogs » donnera bien « Il pleut des cordes » mais qu’un « « It’s raining cats and dogs. » (avec le point final) se traduira en « Il pleut des seaux d’eau »…
Des progrès ont été faits lorsque l’on ne saisit qu’un mot comme le mot « pêche » qui peut avoir plusieurs sens. On obtient alors les différentes traductions de ce mot avec un petit histogramme illustrant la probabilité d’emploi en général.
Le service a su évoluer, avec des usages comme la traduction instantanée de panneaux pour des voyages à l’étranger et le fait que l’application soit disponible sur Android et iOS. Toutefois de gros progrès restent à faire et même si Google innove fortement avec son projet Google X, la traduction automatique a encore un potentiel de développement important, ce qui est à court terme bénéfique pour les traducteurs/interprètes.
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