Des outils pour le webmestre : Google Analytics et RM Tech
Si Google Analytics est un outil incontournable pour mieux connaître les visiteurs de son site, optimiser les parcours de ceux-ci et attirer une cible additionnelle pour élargir son audience, il est également crucial d’optimiser son référencement pour être bien vu de Google qui reste l’outil majeur incontournable en France notamment.
Dans ce cadre, RM Tech est un outil d’analyse de la qualité de référencement des pages de son site, situé sur la plateforme My Ranking Metrics. Il délivre un constat très complet qui permet par la suite de connaître ses forces et ses faiblesses et de mettre en œuvre des correctifs pour améliorer son référencement naturel en conséquence.
Le principe de RM Tech
Après inscription puis connexion à l’interface, il convient de souscrire à une formule. Le modèle repose sur des crédits de pages URL à analyser. Les formules d’URL sont pour 500 pages, 5 000, 50 000, 500 000 et 5 millions, le tarif étant dégressif. Ensuite, il est possible de lancer un audit technique d’un site, lequel est automatisé.
On précise les paramètres à étudier, en quoi est réalisé le site (WP ou autre). On est averti de l’audit en cours qui peut prendre de quelques minutes à quelques heures en fonction du nombre de pages du site entre autres.
L’audit est lancé avec un état d’avancement prévisionnel et se déroule en arrière-plan permettant d’effectuer d’autres actions en parallèle. Un temps d’audit maximal est indiqué, ce qui correspond à une estimation dans le cas où le seuil maximal d’URL à explorer devait être atteint et intégrant les analyses à effectuer sur les liens sortants externes. Si le nombre de crédits maximum saisi par l’internaute (par exemple 4 000) n’est pas entièrement utilisé car votre site ne comprend que 797 pages par exemple, tout ce qui n’est pas utilisé vous est recrédité.
L’objectif est ainsi de connaître l’état de son site à un instant donné puis ensuite :
- 1. Soit effectuer les modifications et changements nécessaires soi-même soit les effectuer ou les faire effectuer après conseil d’experts en référencement (une équipe RM Tech dédiée propose par ailleurs cette prestation)
- 2. Refaire un audit après modification de ses pages et mesurer le changement.
Les rapports générés par l’outil et des commentaires associés
J’ai utilisé l’outil dans le cadre de 2 sites, le présent site L’actualité du web et du numérique et Digital Impacts qui prolonge le livre Transformation digitale. Nous avons alors une synthèse produite pour le site audité avec des pourcentages des pages :
- – non indexables (avec souvent des balises noindex pour inhiber l’indexation, par exemple les pages d’administration du site)
- – trop lentes à télécharger (le temps de téléchargement de la page HTML brute est mesurée et non le temps de chargement des pages avec toutes les ressources Javascript, feuilles de style CSS, images, etc.)
- – trop profondes (de niveaux 5 ou 6) ou qui ont des liens internes insuffisants
- – avec des titres non optimisés (du fait de l’importance de la balise TITLE)
- – avec un contenu non optimisé (trop courtes, absence de balise H1)
- – avec des liens sortants externes en erreur
Tout ceci se trouve dans une archive générée avec des fichiers Excel et CSV. Le répertoire permet d’avoir notamment la liste des URL qui sont dépourvus de balises h1, title, les pages qui renvoient un code 200 et sont normalement indexées de façon à avoir l’exhaustivité de ses pages, les pages non indexées et qui peuvent par ailleurs relever d’un choix et de directives données quant au non-référencement, les redirections, les pages en erreur notamment 404 pour connaître les liens brisés (par exemple le moteur de recherche Seek était mentionné dans mon site alors qu’il a fermé ce qui m’a conduit à faire les modifications en conséquence), les pages pointant vers des pages extérieures pour connaître les pages en erreur 404, 301, 302, 500, les pages qui ont des titres trop courts et qui mériteraient des noms plus longs et plus explicites, etc. C’est important car plus votre site est âgé et comprend de nombreux liens externes, plus la probabilité d’avoir des liens qui pointent vers des pages en erreur (site plus disponible ou dont le contenu a migré à une autre adresse) est important.
A noter que les titres trop longs ou trop courts sont une donnée qui peut être vraie à un instant donné mais l’algorithme de Google est en évolution permanente. Un $define ou équivalent est certainement mis en œuvre par les concepteurs de RM Tech afin de paramétrer l’outil en conséquence au fil du temps.
L’analyse de la lenteur des pages n’est pas propre à la qualité de son site et à la taille des éléments à télécharger sur chacune des pages mais essentiellement aux caractéristiques techniques des performances du serveur. Ceci permet d’étudier l’impact sur le crawl. Dans le cas étudié ici, il ne s’agit pas simplement d’optimiser son site mais le cas d’échéant de pouvoir changer d’hébergeur pour un qui offre des serveurs plus performants tout en conservant son nom de domaine.
Je me suis néanmoins posé une question quant au fait que de ne pas renseigner de meta description dans les pages, point qui était diagnostiqué en erreur. Après avoir saisi Olivier Duffez, co-fondateur de RM Tech et directeur de Webrankinfo, il m’a confirmé que mettre des mots dans la meta description n’était en effet pas un critère pris en compte par Google mais que toutefois une bonne meta description incitait au clic avec en particulier :
1. Plus de visites à positionnement égal
2. Un meilleur taux de clic, ce qui est peut-être pris en compte par Google
Et que pour en savoir plus, on pouvait se référer à ce lien et ensuite à celui-ci.
Quelle conduite à tenir avec l’outil ?
L’outil permet de connaître les erreurs théoriques de son site. Des suggestions sont générées automatiquement dans un rapport détaillé en vertu de l’algorithme de l’outil. Ensuite un traitement manuel est nécessaire (par exemple pages en 404) et pour certains des formations complémentaires assurées par l’équipe d’un outil made in France conçu par des spécialistes du référencement. Le consulting et les séminaires proposés sont un vrai plus.
L’outil est par ailleurs très didactique avec le vocabulaire du domaine du référencement bien expliqué, par exemple les codes d’erreurs retournés, les types MIME pour le format des données, des documents, les termes spécifiques au référencement (URL canonique, fichier robots.txt, sitemap, liens en nofollow).
Comme il est précisé à travers les différentes informations affichées en ligne, ce travail est à faire en parallèle avec la production d’un contenu de qualité pour votre site, l’optimisation de l’expérience utilisateur et l’acquisition de liens pertinents pointant vers son site. C’est en fait la quadrature pour maximiser son audience avec le référencement qui reste la pierre angulaire.
Une vidéo présente en 6 minutes l’outil et sa philosophie. Elle est complétée par un tutoriel qui rentre dans les détails.
En synthèse, la possibilité de lancer un audit à un instant donné, d’effectuer des optimisations et de relancer un audit plus tard afin de voir les conséquences des améliorations sur les résultats s’inscrit bien dans un processus d’amélioration continue.
Une possibilité de gagner des crédits pour utiliser RM Tech
Olivier Duffez propose généreusement d’offrir 2 lots de 5 000 crédits (permettant d’effectuer un ou plusieurs audits SEO sur 5 000 URL en tout). Si vous souhaitez participer, c’est jusqu’au 15 octobre 2016 :
- 1. lancez un audit gratuit en allant sur https://myrankingmetrics.com/ en se créant un compte si besoin
- 2. cliquez sur ce lien pour partager le message sur votre compte Twitter
Je tirerai au sort 2 gagnants parmi les tweets. L’opération est prolongée jusqu’au 31 octobre 2016. Bonne chance !
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