Le Je n’aime pas ne verra pas le jour
Longtemps envisagé, le « Je n’aime pas » sur Facebook n’aura pas lieu. Il avait même généré une arnaque comme révélé par le blog Presse Citron. Celui-ci, jugé négatif, est mal perçu par les annonceurs car il présente le risque d’être associé à des produits ou des services.
Six émojis pour de nouveaux usages
Les émoticônes jadis, troqués par des émojis, qui sont culturellement en vogue au Japon et en Asie, ont finalement eu raison. Et ce n’est pas un « J’aime pas » mais 5 nouveaux boutons qui sont apparus le 24 février 2016 en France après une expérimentation menée au Japon, en Irlande et en Espagne par Facebook.
A côté du « J’aime », on a à présent les « J’adore », « Haha », « Wouah », « Triste » et « Grrr ». La fonctionnalité est disponible sur PC et sur mobile (avec une mise à jour de l’application). Concrètement, en survolant le J’aime sur PC ou en laissant appuyé sur la zone du J’aime depuis un smartphone, les alternatives sont proposées.
Les émojis sélectionnés se veulent mainstream pour limiter les ambiguïtés culturelles possibles. Plusieurs autres émojis envisagés par Facebook ont été abandonnés comme le « Yay ».
On a certes l’ambiguïté de l’émoji Grr qui peut endosser dans certains cas le rôle du Je n’aime pas. L’objectif est bien évidemment d’augmenter le taux d’engagement, d’avoir des réactions. Par exemple à la lecture d’un annonce d’une triste nouvelle sur Facebook (par exemple un décès), le lecteur n’aura pas envie de mettre un J’aime mais plutôt un triste.
Des questions à se poser par rapport aux impacts pour Facebook et les annonceurs
Les questions à se poser sont l’impact des « réactions » dans l’algorithme de Facebook et comment sont valorisés chacun des 6 émojis. Par exemple est-ce qu’un J’adore aurait un coefficient 2 lorsqu’un J’aime a un coefficient de 1. Et quel est l’impact sur l’EdgeRank et du contenu affiché dans votre timeline et des annonces de certaines marques susceptibles de vous intéresser.
Il s’agit d’une possibilité marketing de plus comme l’arrivée de la version business de Messenger dans l’écosystème Facebook. Tout ceci sera utile aux marques, aux community managers mais à Facebook lui-même. Ici, ce sera plus pour exploiter le big data à terme. Cela pourra permettre d’affiner certaines campagnes publicitaires futures dans le but d’améliorer leur RoI.
Pour l’heure, certaines marques ont réagi à l’arrivée de ces nouveaux boutons Facebook comme Oasis, Red Bull et Netflix.
Pour Facebook, il s’agit aussi de se rajeunir face à Snapchat même si les émojis choisi sont assez vieille école finalement. Reste à savoir quand ils vont être implémentés sur Instragram…
1 Commentaire
Perso, j’aurai aimé trouver un je n’aime pas, tellement de publication le mérite. Il manque aussi « on s’en fout » ou encore « et alors?? » pour des sujets vraiment barbants. Mais bon, on va se contenter de ces six donc pour exprimer nos sentiments. Ce qui nous intéresserait le plus pour le moment, et pour ma part, serait des garanties sur la confidentialité de nos données personnelles.