En prolongement du billet sur Foursquare, leader des réseaux sociaux de géolocalisation, il est important de souligner que la base de données du réseau social est bien exploitée. D’une part, lorsqu’un check-in est effectué dans un lieu donné, un message est affiché sur le smartphone ou la tablette de l’internaute. Celui-ci peut indiquer par exemple le dernier moment où un check-in a été effectué dans ce lieu, si le major est présent, le classement de cette catégorie de lieu dans lequel on se rend, le nombre de check-in effectués lors d’une période de l’outil (60 derniers jours), etc.
D’autre part, c’est surtout la détection de déplacements significatifs en distance qui est utilisée par Foursquare. Si l’on prend l’avion ou le train pour changer de région ou de pays, l’outil va ensuite lors de notre retour dans notre région habituelle vous adresser un mél avec un message du type « nous espérons que tu as fait bon voyage ! » et nous inviter à laisser des conseils quant aux endroits visités, de nature à apporter de la valeur à l’outil comme c’est le cas avec les critiques faites sur les hôtels ou restaurants sur TripAdvisor ou les produits culturels sur Amazon. On en revient à l’échange de la gratuité du service contre la valeur ajoutée apportée bénévolement par les internautes.
Ainsi lors de mon retour après une semaine passée dans la Silicon Valley, voici quelques extraits d’endroits où des check-in ont été effectués (où du Wi-Fi était présent, ce qui est courant dans la SV) et m’invitant à donner des conseils.
A noter que l’option langue n’est pas encore bien exploitée car avec la masse d’information stockée on pourrait imaginer avoir des conseils sur les lieux où l’on se rend qui soient affichés d’abord dans la langue de l’internaute considéré puis dans des langues étrangères en commençant par l’anglais. Observons encore que les usages de Foursquare sont bien plus importants aux Etats-Unis qu’en France. Lors du check-in effectué à l’aéroport CDG à Paris, les internautes ayant fait leur dernier check-in là-bas était 68 alors qu’à l’aéroport de San Francisco, pourtant plus petit, ce nombre s’élevait à 219. Sachant que le facteur s’accroît encore davantage si on intègre le fait que l’utilisateur américain moyen de Foursquare va faire plus de check-in que son homologue français.
La question qui est brûlante est de savoir qui rachetera Foursquare ? Facebook, Google+, autre ? Je pencherai plus pour Google+ !
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