1. On pourrait définir le Web 3.0 comme la conjonction de l’Internet des objets et du web sémantique. Quels sont les outils incontournables dans ce futur écosystème, les technologies sensorielles de type RFID, code à barre ou GPS sur lesquels les applications devront s’appuyer ?
Trois idées importantes sont introduites en même temps, sur lesquels beaucoup de personnes divergent encore sur les définitions à l’heure actuelle… essayons d’y voir plus clair :
A l’origine, l’Internet des Objets est un concept dans lequel on identifie des objets de façon unique. Ces identifiants sont inscrits sur des codes à barres, des tags RFID, NFC… qui sont apposés sur les objets physiques. Lors de leurs cycles de vie d’objets, des lectures d’évènements sont faites via des technologies sensorielles : capteurs, caméras, positionneurs GPS, GSM ou Wi-Fi, saisies manuelles, etc.
Ces évènements sont ensuite collectés et enregistrés dans des bases de données, puis agrégés, consolidés ou utilisés avec d’autres informations déjà traitées dans les systèmes informatiques en place pour des besoins de traçabilité, de gestion logistique, de vente, etc.
Quand il s’agit de processus maîtrisés, ces solutions fonctionnent plutôt bien et les techniques en place sont satisfaisantes. Mais cette approche ne satisfait qu’aux conditions de gestion des chaînes de valeur fermées ou semi-ouvertes : chaque implémentation y est cloisonnée et ne sait pas interopérer avec les autres. Nous devrions donc plutôt parler ici d’un ensemble d’Intranets des Objets et il est inexact d’employer le terme d’Internet. Or, justement, l’ambition d’origine était de diffuser ces informations évènementielles sur Internet, afin qu’elles soient accessibles à tous les acteurs concernés par l’utilisation ou la manipulation des objets physiques ainsi identifiés.
Des techniques et standards divers sont apparus pour pouvoir publier puis rechercher ces informations, dont certains sont hérités des systèmes statiques de résolution en vigueur : c’est le cas d’ONS – ou Object Naming System – qui s’inspire de DNS et qui fut repris du MIT par EPCGlobal. D’autres solutions sont proposées qui permettent une recherche plus dynamique, à l’instar des services que propose Google sur le Web existant ; rappelons ici que Google est moteur de recherche dont le travail d’indexation exhaustif de mots clés trouvés dans des textes écrits en langage naturel sur le Web permet d’obtenir une partie des informations que l’on recherche habituellement.
Les technologies du Web Sémantique, pourraient étendre, en théorie, ces possibilités de recherche. Aujourd’hui, elles permettent de structurer de façon formelle les informations publiées sur le Web sous la forme de « métadonnées ». Cette structuration, selon le contexte, permet de donner du sens aux informations publiées et peut être traitée automatiquement dans des moteurs de recherche (c’est le cas, par exemple, du projet Wolfram Alpha) ou dans des échanges entre logiciels.
Reprendre les techniques du Web sémantique dans l’Internet des objets permettrait donc à quiconque de pouvoir publier ou rechercher de façon automatique des informations relatives aux objets, directement exploitables et porteuses de sens. Je ne saurais dire si cette association définit précisément ce que sera le « Web 3.0 » mais je sais qu’elle ne pourra réussir avec les techniques et approches couramment utilisées !
En effet, à ma connaissance, toutes les approches ou technologies proposées aujourd’hui présupposent un ou plusieurs modèles d’organisation : EPCGlobal, par exemple, se veut exhaustif et le plus universel possible pour certains secteurs de l’économie. D’un autre côté, les structures de métadonnées proposées – entre autres par le W3C dans le cadre du Web sémantique – ne sont souvent qu’une organisation arbitraire des données.
Or, quelle que soit l’exhaustivité de la modélisation et sa pertinence, il s’agit toujours d’une interprétation subjective des choses ; c’est d’autant plus vrai sur le Web, écosystème complexe, où des acteurs très différents se côtoient : entreprises, personnes, services, progiciels et, désormais, objets. Ce qui convient à certains ne satisfait donc pas nécessairement tout le monde.
Ayant eu, avec mon équipe, l’occasion de déployer des technologies relatives à l’Internet des objets – notamment les standards EPCGlobal – j’ai vécu ces situations paradoxales où la même information évènementielle pouvait avoir différents sens. Le système d’information n’y voyait que ce que pour quoi il était programmé alors que chaque personnel opérationnel pouvait lui donner une interprétation distincte selon les finalités poursuivies au moment de l’évènement. L’humain sait faire une approche située de l’évènement, pas les programmes en place.
Ainsi, le passage d’un colis détecté par un même portique RFID pouvait avoir plusieurs significations selon qu’une livraison était effectuée, un réaménagement des stocks en cours, un vol réalisé, une réception déclenchée, une manipulation imprévue exécutée, etc.
Dans un processus contrôlé, par exemple dans une entreprise, il est possible de programmer le système d’information de façon exhaustive pour qu’il sache traiter tous les cas de figure et pallier ce problème d’interprétation – en contexte – des informations perçues. C’est long et cher, mais c’est faisable… Par contre, si l’on souhaite appréhender des organisations hétéroclites et complexes ou adresser de nouveaux usages, comme c’est le cas sur le Web qui évolue en permanence, définir des modèles figés d’organisation ou des structures formelles de données ou d’informations (métadonnées) est une tâche vaine, tant les acteurs sont autonomes, disparates, hétérogènes ou les situations variées. Il faut donc changer d’approche et se donner la peine d’en utiliser de nouvelles pour répondre à ces enjeux. Ce n’est qu’à ce prix qu’on pourra réellement – et enfin – parler d’Internet des Objets, de Web sémantique… où même de Web 3.0.
Ainsi, les technologies sensorielles deviendront bien ces « outils incontournables » pour qui saura utiliser pleinement les informations captées de la réalité des processus : aujourd’hui, ce ne sont que des yeux, des oreilles, des nez ou des terminaisons nerveuses qui voient, écoutent, sentent ou touchent, mais sans cerveau capable d’exploiter intelligemment les informations, d’évaluer et de décider en retour.
2. En matière d’Internet des objets, comment peut-on adjoindre une intelligence logicielle à ceux-ci pour qu’ils puissent opérer en fonction du contexte ? Et quels pourraient être les usages ?
Nous l’avons vu, en dehors des processus maîtrisés, toute approche centralisée, top-down ou trop fonctionnelle est un travail sans fin, voué à l’échec. Cela ne marche pas en économie, en politique, en science, en sociologie… alors pourquoi serait-ce efficace dans le domaine de l’organisation et des systèmes d’information ?
Il faut, pour s’en sortir, prendre le problème autrement et comprendre que les informations tirées des technologies sensorielles n’ont de sens que dans le cadre des finalités – ou objectifs – que poursuivent les acteurs concernés au moment où les évènements interviennent, ce quels que soient les acteurs : personnes, web services, objets, etc. Il faut donc admettre qu’un objet puisse disposer d’objectifs, ce qui est assez déroutant de prime abord. Mais nous verrons ce point plus tard. Ainsi, quand on ne sait pas donner un sens précis à un évènement, il faut systématiquement replacer celui-ci dans le contexte des objectifs que l’on poursuit au moment de sa survenue : dans la rue, l’information « une voiture vient de la gauche » n’a pas le même sens, et donc n’induit pas le même comportement, selon que l’observateur attend son ami qui doit passer le chercher en voiture ou selon qu’il veuille simplement traverser la rue. Créer les conditions d’un Web sémantique utile à l’Internet des Objets, ce n’est pas donc tant essayer de prévoir et créer des liens entre des idées ou des mots mais de savoir interpréter le sens d’un mot, d’un groupe de mots ou d’une information dans un contexte précis : quoi, où, quand, comment et surtout pourquoi. Faire cela nécessite de disposer d’une autonomie « locale » en matière de perception, d’analyse, de savoir-faire et de décision. Dit plus simplement, de disposer d’une certaine intelligence au niveau le plus subsidiaire.
Sur le Web actuel, les acteurs qui disposent de cette intelligence, ce sont les humains et les réseaux sociaux qu’ils forment : nous parlons d’ailleurs de Web 2.0 par extension du premier « Web 1.0 ». Par analogie, si nous voulons que les objets deviennent de vrais acteurs de ce Web – le Web 3.0 ? – il faut donc les doter d’une intelligence adaptée aux rôles qu’on souhaite leur faire jouer et surtout leur donner la capacité de changer d’écosystème informationnel : passer d’un système informatique à un autre en toute transparence.
Premier obstacle : les technologies actuelles ne permettent pas, pour des raisons de coûts, d’embarquer une telle intelligence sur l’objet, le prix d’un « tag RFID actif associé à une mémoire et un processeur » est disproportionné par rapport au coût d’un pack de yaourts ! Par contre, le réseau Internet est omniprésent – notamment par le biais des technologies mobiles – et permet de déporter une telle intelligence sur des ordinateurs tiers. Nous pouvons donc dès maintenant associer des avatars – objets logiciels – à chaque objet, pourvu que cela réponde à un besoin ou un usage et ait un sens économique. De tels avatars sont des composants logiciels virtuels et autonomes, de type « web services » et hébergés sur des infrastructures de type « Cloud », co-évoluant en symbiose avec leurs doubles physiques : les objets réels. S’ils sont bien conçus, ils peuvent passer d’un système informatique à l’autre corrélativement aux déplacements des objets matériels. Ils deviennent ainsi leurs « ordinateurs embarqués virtuels ». Ainsi, les objets, grâce à leurs avatars, échangent et interopèrent avec d’autres objets, d’autres acteurs du Web : consommateurs, systèmes informatiques des entreprises, réseaux sociaux, … selon les besoins et les usages. En augmentant progressivement le niveau d’intelligence des objets, toujours selon les usages ou besoins, nous passons ainsi au stade de l’informatique ubiquitaire ou pervasive : concept « cher » à nos collègues asiatiques ou Américains.
Deuxième obstacle : pour pouvoir faire cela, il faut disposer de méthodologies de conception d’objets logiciels qui sachent opérer indépendamment des techniques de programmation (JAVA/EE, .NET, etc.), des schémas de nommage et référentiels (EPC, IPV6, URI, etc.) ou des rigidités fonctionnelles préétablies.
Il faut également que ces méthodologies puissent être utilisées à une échelle industrielle : le marché de l’Internet des objets (ou Web 3.0 ?) est potentiellement gigantesque mais porte sur des objets parfois assez simples : produits de grande consommation, etc. Ces méthodologies doivent donc proposer une représentation standardisée des structures d’objets (interne) et de leurs comportements entre eux (interactions) quels que soient les usages, les métiers, les modèles économiques,… Enfin, ces méthodologies de conception doivent pouvoir intégrer et faciliter la génération de nouveaux services ou usages : gérer les objets physiques partout, n’importe quand, à n’importe quel moment ; favoriser leur réutilisabilité ou leur partage (véhicules, matériel de chantier ou de bricolage, maisons, caravanes, véhicules, places de spectacle…), accompagner les changements en matière d’utilisation.
S’agit-il du pays des merveilles d’Alice ?… l’enjeu est, qu’avec de tels avatars en place, les usages sont infinis :
Moi, la valise dans l’aéroport, est-ce que je vais vers la bonne destination ? Moi, le livre, suis-je resté trop longtemps en dehors de ma bibliothèque d’origine ? Moi, le chariot automatique, on me demande, au même moment, d’amener le produit X dans la zone A et le produit Y dans la zone B. Étant donné l’endroit où je me trouve, je commence par le produit Y dans la zone B. Moi, l’avion de ligne, je constate que le poids embarqué est supérieur aux tolérances de mon constructeur. Je refuse de décoller sans obéir au pilote. Moi, le pack de yaourts, je constate que ma DLUO va expirer dans 10 jours. Je décide – sans avoir été préalablement programmé pour cela – de me mettre en promotion et en informe les consommateurs quand ils passent dans le rayon, sur leurs mobiles.
Mais ce qu’il importe de saisir ici, ce n’est pas que ces comportements aient été préalablement programmés par l’humain… aucun concepteur logiciel ne sait prévoir toutes les scenarii ou saisir toutes les opportunités à l’avance… Au contraire, il convient de comprendre que l’avatar sait, par lui-même, générer de tels comportements en fonction de ses objectifs initiaux ou des objectifs qu’il génère de façon autonome : assurer la sécurité, être vendu, assurer son intégrité, ne pas se perdre, etc.
3. Enfin pourriez-vous présenter votre société Business2any qui édite un atelier de génie logiciel pour l’Internet des objets – DoMIS, votre méthode utilisée et son offre ?
Quand je dis aux gens que nous disposons d’une méthode et d’outils qui permettent ces choses, leur premier réflexe est de s’interroger… Je crois que les plus sceptiques sont les informaticiens, ceux à qui on a enseigné que « les programmes ne savaient faire que ce pourquoi ils avaient été programmés ».
Je suis informaticien et, pourtant, je ne me suis jamais satisfait de cet état de fait depuis 20 ans que j’exerce… Les perspectives offertes par l’Internet des Objets m’ont donc mené, dans le cadre de mes recherches et expérimentations, à trouver des solutions… et créer une entreprise qui les propose aux sociétés intéressées par ce marché. Je dois avouer qu’il m’a fallu rechercher ces solutions dans des secteurs initialement éloignés du marché de l’Internet des Objets, notamment le domaine militaire.
Chez Business2Any, nous partons du constat que les méthodes et outils actuels de conception logicielle – trop inspirées d’approches purement fonctionnelles – savent difficilement traiter les situations complexes qui caractérisent les usages liés à l’Internet des Objets (ou le Web 3.0). L’exemple type en matière de description fonctionnelle est UML. Quiconque a essayé de modéliser des systèmes multi-agents complexes avec UML comprendra mon propos. Pour s’en sortir, il ne faut donc pas tout prévoir à l’avance et modéliser ou décrire de façon exhaustive ce que devra être la réalité mais se donner les moyens de la gérer telle qu’elle sera : le maître mot est « pilotage »… En outre, il faut que les applications créées soient extensibles, c’est-à-dire être capables de monter en charge et d’adresser des usages nouveaux, sans préjuger de ces usages à venir. Enfin, il faut savoir traiter l’information dans son contexte (approche sémantique) pour décider et agir convenablement, y compris à des niveaux subsidiaires dans l’organisation. Il faut cependant savoir maintenir la convergence de buts si l’on veut que le système modélisé reste cohérent au niveau global.
Pour répondre à ces enjeux, Business2Any propose une méthode formelle, B-ADSc créée par un docteur en mathématiques Franco-Polonais : Janusz Bucki, et un atelier de génie logiciel – DoMIS – d’aide à la conception, à la réalisation et la maintenance d’applications dans le domaine de l’Internet des Objets (ou du Web 3.0).
DoMIS aide par exemple à créer les fameux avatars, ces objets logiciels intelligents – ou cyberobjets – qui interagissent et collaborent. DoMIS s’attache également à concevoir en parallèle les organisations dans lesquelles opèrent ces avatars. Enfin, DoMIS permet de travailler sur la cohérence et l’efficacité du modèle pour offrir des spécifications logicielles directement exploitables par les programmeurs. Nous proposons donc notre solution : méthode et outils, aux développeurs des applications de l’Internet des objets : DSI, SSII, EDITEURS et INTEGRATEURS… quels que soient les segments de marché sur lesquels ils œuvrent : énergie et développement durable, domotique, logistique, mutualisation des transports (covoiturage, véhicules partagés…) ; téléphonie mobile (géo localisation, services en temps réel) ; distribution (merchandising, marketing) ; services à la personne, industrie, etc.
DoMIS propose ainsi un standard de conception des objets intelligents (structure interne, comportement, échanges et interconnexions) qui permettent aux objets physiques :
De s’autocontrôler : moi, la palette, suis-je toujours vendable étant donné mon contenu et mon emballage ? Moi, Vélib’, étant donné que je suis immobile depuis plus de deux jours, ne dois-je pas être vérifié ?…
D’appliquer leur propre politique : moi, la palette, je reste une demi-heure de plus que prévu dans la zone d’expédition. Je le tolère où non ? Suis-je sensible aux variations de la température plus grandes que plus ou moins 10°C ?…
De communiquer avec leur entourage : moi, la palette, je reste une demi-heure de plus que prévu dans la zone d’expédition, alors je demande mon retour dans la zone de stockage. La chaîne du froid est rompue, alors je décide et signale que je ne suis plus vendable…
D’être « conscients » de leurs préférences : moi, la palette, je suis « sollicitée » par deux livraisons. Étant donné l’âge de mon contenu (DLUO), je préfère intégrer la livraison correspondant à la destination la plus proche. Moi, le smartphone du covoitureur, je suis sollicité par trois covoiturés pour aller vers ma destination. Compte tenu de leurs profils respectifs, je choisis celui qui correspond aux goûts de mon propriétaire…
D’être « conscients » de leur raison d’être : moi, la palette, j’ai été déplacée 10 fois de suite. Alors, sans avoir été programmée pour cela, je me donne pour objectif d’être contrôlée (support, houssage) et alerte les opérationnels concernés. Moi, la table de jardin, je suis informée de la mauvaise météo à venir. Alors, de moi-même, je me donne pour objectif d’être mise à l’abri pour assurer ma bonne conservation. Moi, le pneu neuf, on me place sur un essieu où il y a déjà un pneu usagé. Je refuse cette association dangereuse pour la sécurité du véhicule et j’alerte le propriétaire du véhicule…
Enfin, et c’est essentiel, DoMIS permet de réduire le cycle de vie logiciel (conception, développement, tests, évolutions, sûreté de fonctionnement) et de créer, à l’échelle industrielle, des applications qui apprennent du retour d’expérience (intelligence artificielle).
Pour conclure, je dirais que l’Internet des Objets, le Web sémantique ou même un Web 3.0 ne deviendront une réalité que si l’on se donne la peine de changer notre façon de concevoir nos applications. Il faut, pour réussir, disposer de méthodes formelles qui savent traiter les problématiques ou opportunités que seront : l’émergence de nouvelles organisations (business, communautés) ; de nouvelles capacités d’auto-organisation distribuée sur les objets de la vie courante ; les interactions entre les cyberobjets ; une bonne gestion et intégration du retour d’expérience à l’échelle individuelle (objet) ou collective (business, communautés) ; l’émergence de nouveaux systèmes de valeurs (économiques, citoyens…), etc. Cette évolution du Web actuel se fera par étapes, d’où l’importance de disposer d’une méthode formelle et des outils de mise en œuvre qui aident à passer ces paliers. Nous proposons, pour notre part, des solutions pour ne pas « tâtonner » et réussir cette double transformation.
31 mars 2010
Philippe Gautier, Directeur de Business2any, était précédemment Directeur des Systèmes d’Information ce qui lui a, entre autres, permit d’être le premier à implémenter l’ensemble des technologies standardisées «EPCGlobal» (dont la RFID UHF GEN2, EPCIS et ONS) dans un pilote innovant puis à un niveau opérationnel pour gérer – en boucle semi ouverte – la traçabilité des palettes logistiques chez les différents acteurs de la Supply Chain. Ces expériences lui ont valu d’obtenir tour à tour le prix GS1 2005 de l’innovation, le trophée PME 2006 du « Monde Informatique » et deux trophées des « DSI 2007 » de 01 Informatique : LAURÉAT PME-PMI ET PRIX SPÉCIAL DU JURY. Il est spécialiste de la méthode B-ADSc et auteur de nombreux articles et intervient régulièrement à des conférences y compris au niveau international.
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