Alors que le magazine Time a élu Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, personnalité de l’année et que Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, est 3e de ce même classement, j’avais lancé peu avant un appel pour élire le terme numérique de l’année 2010.
Un petit nombre d’internautes (42), majoritairement des geeks a répondu à l’initiative qui permet néanmoins de dessiner clairement une tendance. À la lumière de celui-ci, « Community manager » arrive largement en tête (55 % des votes). Comme je l’avais dit, « Le Community manager est au Web 2.0 ce que le webmestre est au Web 1.0 » s’agissant du métier induit. Il concrétise l’année de mise en place de la fonction dans l’entreprise et les organisations pour gérer la présence de celle-ci sur les réseaux sociaux. Il restera à le franciser comme ce fut le cas pour le webmaster. Bernard Quinio souligne en outre que l’on passe du Customer relationship Management au Community relationship Management. Arrivent ensuite sérépendité (17 %) puis identité numérique monte sur le podium. À noter en 4e position, cloud computing (avec Chrome OS et de multiples initiatives de toutes parts, 2011 sera sa montée en puissance) qui n’était pourtant pas proposé dans la liste initiale qui comprenait également hashtag, twittos et whuffie. Pour se confronter aux tendances à venir, il est toujours possible de se référer au Hype Cycle du Gartner. D’autres mots ont été suggérés comme « poke » (ou « se signaler ») sur Facebook ou le tweet.
5 Commentaires
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Le webmaster cède à la place à un communicant ? Le Comunity Manager ? humm…
@Philippe Dieudonné,
La fonction de Community manager a vraiment décollé en entreprise en 2010. Des moyens réduits ont été alloués car nous sortions à peine de la crise de 2009. La moyenne d’âge de la fonction est jeune (28 ans en moyenne). Elle va se professionnaliser en 2011 et va révolutionner la communication externe des entreprises et des organisations. La résistance au changement est forte dans les entreprises traditionnelles très taylorisées mais elles se doivent de réussir l’entrée de la génération Y dans leurs effectifs qui conditionne les contours et la réussite de demain.
Le Community manager réalise l’interface entre l’entreprise via une présence sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter et les autres… 😉 ) et les internautes.
Bonjour,
Le Community Manager a sans doute une françisation qui se redéploiera à l’international, avec le Document & Information Manager (D&IM).
Ce nouveau métier est né de la volonté et des efforts, depuis bientôt trois ans, d’un Groupe de travail. Constitué de 9 spécialistes issus d’AREVA, de SAFRAN, de RICOH, de CANON, de HUB2B, de CONCEPTDOC, de DOCUMENT-SI, du BUREAU VAN DYCK autour des associations APROGED et XPLORE, le Groupe D&IM définit le rôle et l’importance d’une fonction nécessaire à la Gouvernance pour maintenir la conformité réglementaire que portent le cocument et le travail collaboratif numérique.
Notamment présenté à INFO TO DOC le 28 novembre 2010, le profil du D&IM est publié à l’adresse suivante : http://dimanager.wordpress.com/2010/01/23/profil-dim/
Philippe BLOT-LEFEVRE
Consultant DLM (Digital Legal Management)
HUB2B DLM sarl
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Le Community Manager, s’il peine encore à s’imposer en tant que tel dans nos vieilles matrices organisationnelles,est incontestablement une nouvelle fonction induite par le web 2.0
Il est d’ailleurs intéressant de constater que c’est une majorité de geeks qui a répondu au sondage.
Cependant, quel contour opérationnel peut-on donner précisément au Community Manager, tant le périmètre des réseaux sociaux est vaste ?
C’est une initiative intéressante. Dommage que l’échantillon soit si confidentiel.