Ce premier salon de l’internet était très orienté e-commerce. Chaque visiteur se voyait remettre un carnet avec des bons de réduction à l’entrée. J’y intervenais pour animer deux conférences sur le Web 2.0 (professionnel et grand public). J’ai pu prêter attention à d’autres conférences intéressantes comme celles abordant les aspects juridiques d’Internet, expliqués clairement par Maître Arnaud Dimeglio.
Parmi les stands, celui de l’INA était fort réussi. Une animation avec les archives télévisuelles donnait un peu de piment. Les stands étaient très éclectiques. Citons l’impression de vêtements (place2com.com) et de textile (place2textile.com), des solutions d’hébergement comme Netissime, destockmeuble.com ou encore côté habillement. J’ai découvert des produits de niche particulièrement savoureux comme Indigeen avec des délicieux jus de fruits (figue, ibiscus, etc.) et friandises du monde entier. Mais surtout l’espérantine de Marseille qui est une création à découvrir (à base d’huile d’olive, d’orange, d’amande et enrobé de chocolat, elle m’est apparue meilleure qu’une orangette et qu’un calisson d’Aix). Cette douceur a été créée sur mesure voici 10 ans pour représenter la friandise associée à la cité phocéenne.
Parmi les entreprises plus high tech, la présence remarquée de la start-up Goojet qui est une application Web qui permet d’organiser ses widgets sur son téléphone portable sans passer par son navigateur. Goodcompany présentait pour sa part sa communauté d’entreprises via une solution Socnet enterprise. Une combinaison intéressante de réseau social sur extranet. Etait également présent Top-logiciel.net qui est un portail avec des logiciels du Web testés et sélectionnés. Le site porpose un forum où les utilisateurs peuvent s’exprimer.
Notons également eBuyClub, communauté d’acheteurs qui permet de trouver les meilleurs prix sur les sites marchands (Fnac, Priceminister, Amazon, Laredoute.fr, cdiscount.com, mistergooddeal.com, rueducommerce.com, etc.). Le principe est l’apport d’affaires chez les enseignes e-commerce avec reversement d’une partie du montant de l’achat (cashback) pour l’internaute acheteur.
On pouvait découvrir les offres et les sites, dialoguer avec les stands facilement sans être bousculé comme au Mondial de l’automobile. Le gros bémol étant le buzz tardif qui se s’est traduit par une place des blogueurs peu animée et surtout moins de visiteurs qu’escompté. Avec un bon plan de communication en amont et des relais auprès des blogueurs influents, la place pour un tel salon qui touche des cibles variées est réelle. Ce salon de l’internet a du potentiel !
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