La transformation digitale s’est accélérée avec la covid et son corollaire le télétravail. Avec l’adoption des outils comme Teams ou Zoom et le dos au mur, des organisations ont fait un bond de 5 à 6 ans en l’espace d’une année dans leur transformation. Toutefois il existe des contrastes selon les organisations notamment les grands groupes et administrations lesquels sont trop en silos, frein à toute collaboration et intelligence collective, tandis que les TPE et PME restent en retard.
Les cas de transformation digitale ratée abondent comme l’illustre la figure qui suit avec les écueils à éviter.
Ceci nécessite d’effectuer un diagnostic préalable avec le modèle DIMM (Digital Internet Maturity Model) librement utilisable et décrit dans le livre La transformation digitale pour tous ! et ses 6 leviers (Stratégie, Organisation, Personnel, Offre, Technologie & Innovation, Environnement).
Des indicateurs sur une échelle de 0 à 5 permettent de s’évaluer mais aussi de se comparer et ainsi établir sa feuille de route de transformation en arbitrant ses priorités.
Il est également important de repenser les processus de son organisation avant de se digitaliser et non pas rajouter une couche numérique par-dessus des processus bancals ce qui reviendrait à plâtrer une jambe en bois. Il convient en effet de tout déconstruire pour mieux reconstruire en mode collaboratif et revoir le front et le back office de l’organisation.
En outre il est important de ne pas sous-estimer la dimension humaine dans la transformation digitale : formation, accompagnement du changement.
Tout ceci s’inscrit dans un contexte de dépendance accrue au GAFAM où la souveraineté numérique doit primer et avec une question cruciale de l’accroissement du coût de l’énergie et des matières premières avec un environnement à préserver.
Retrouver l’interview de votre serviteur sur BFM Business conduit par Frédéric Simottel.
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