Baromètre sur l’omnivisibilité : l’enjeu de la photo et de la vidéo pour les marques

OOshot et Visionary marketing ont produit un baromètre sur l’omnivisibilité lequel porte sur les usages de la photo et de la vidéo par les entreprises. Le terme même d’omnivisibilité – calqué sur celui d’omnicanalité – a été défini par Thierry Maillet, cofondateur et directeur général d’Ooshot lors d’une interview par Yann Gourvennec. On peut noter que l’usage du texte dans la communication a été progressivement épaulé ou remplacé par des éléments visuels. On l’observe pour les réseaux sociaux avec les éléments multimédia qui ont un essor considérable notamment chez les derniers entrants comme TikTok ou encore dans les présentations de rapports ou de chiffres clés d’une entreprise et encore du pilotage d’une entité avec le recours à la dataviz. En outre, le smartphone a été un vecteur pour la production massive et facile de photos et de vidéos par les différents acteurs de l’entreprise et de son écosystème. Cette réalisation n’est plus simplement l’apanage des seuls photographes ou vidéastes même si la qualité réalisée n’est pas la même. Parfois le fait d’avoir une photo ou vidéo fraîche notamment pour un scoop prime la qualité.

L’image revêt un caractère stratégique pour les marques, ce qui induit de nouvelles compétences. Une matrice de l’omnivisibilité sous forme d’un SWOT est d’abord dressé, les 4 lettres étant troquées par petits et gros budgets d’une part et amateurs et professionnels de l’autre avec 4 catégories d’acteurs (employés, communautés, corporate, influenceurs).

Dans le cadre de cette étude portant sur 190 répondants, 3 hypothèses ont été dressées :

• Les professionnels sont assez conservateurs et recourent essentiellement au BGC (contenu de marque), aux images de stock et à la vidéo institutionnelle ;
• Pour initier de nouvelles pratiques, les professionnels se tournent vers les influenceurs qui ont plus de savoir-faire qu’eux dans ce domaine ;
• Les professionnels éprouvent plus de difficultés avec l’UGC (contenu créé par les utilisateurs) et l’EGC (contenu émanant des employés) pour des raisons de contrôle sur la marque et de gestion/acceptation de ce qui est en dehors de la charte graphique (et des complications liées à l’animation des communautés).

Outre les BCG, UGC et EGC, il existe des IGC (contenu généré par des influenceurs notamment sur les réseaux sociaux) et des STOCKS (images ou vidéos de stocks que l’on peut se procurer via des services comme Getty images).
3 enseignements ont été dressés en rebond aux 3 hypothèses que je vous invite à découvrir.

Les modes de production de photos puis de vidéos utilisés par les entreprises sont analysés et selon les tailles et les secteurs. Puis ensuite les usages qui en sont faits par les entreprises. Des bonnes pratiques photo et vidéo sont dressées. L’essor des « content factories » conclut ce baromètre.

Cette étude est agrémentée par les témoignages de :
Christelle Alexandre, Consultante Marketing – Cx Addict, Anthony Rochand, CEO et Co-fondateur de LEW, Cyril Bladier, DG Business-on-line, Pierre Blanc, Président Athling, François Boulard, Responsable Digital Corporate Ellisphere, Frédéric Canevet, Product Manager chez Eloquant & Blogueur sur ConseilsMarketing.com, David Fayon, Auteur & Consultant Transformation Digitale, Bruno Fridlansky, CEO Consonaute, Maëlle Garrido, Directrice Conseil et Fondatrice – Agence Naskas, Anne-Pierre Guignard, Directrice Marketing Rapid7 et Administratrice du CMIT, Emilie Marquois, Formatrice et Conférencière en Médias Sociaux, Benoit Martin, Co-fondateur de DigiObs, Véronique Moulin, CEO Storytude, Hervé Nougier, Président Mediatech-Streamlike, Olivier Saint-Léger, CEO Neuromass, Olivier Sauvage, CEO Wexperience, Emilie Tartaglione Dantzikian, Directrice Marketing – Msc Software.

Votre serviteur a pour la part contribué sur l’omnivisibilité des marques dans le métavers et les questions soulevées.

Le baromètre peut être téléchargé sur le site Visionary marketing via ce lien.