1. Quelle différence faites-vous entre monnaie électronique et monnaie numérique ? Peut-on passer de la première à la seconde ? Quelles sont selon vous les limites des crypto-monnaies et en quoi la monnaie numérique serait l’avenir ?
Avant de répondre à votre question, je me permets de rappeler la définition que donne Aristote des fonctions de la monnaie : moyen d’échange pour le commerce sans troc, unité de compte, réserve de valeur.
Au fil du temps, on est passé de la monnaie à valeur physique – en métal rare – à la monnaie inscrite sur un support papier ou de métal commun sans valeur intrinsèque.
On emploie le terme de monnaie scripturale quand elle enregistrée sur des supports papier (billets, chèques, lettres de change, livres de comptes, timbres d’épargne, actions et titres de propriété). Avec l’informatisation bancaire, la monnaie scripturale a été massivement portée sur des supports électroniques et dématérialisés (comptes et cartes bancaires, ordres de prélèvement, virements de compte à compte, certificats de bourse, miles et points de fidélité).
Chaque transaction en monnaie électronique engage l’émission et la transmission par l’émetteur (celui qui paye) d’un titre de paiement sous forme d’un fichier électronique à destination de l’acquéreur (celui qui est payé) en passant par un environnement de compensation interbancaire. Ce dispositif qui traverse jusqu’à une dizaine d’étapes de traitement des données rend chaque transaction lente, complexe, coûteuse.
Avant Internet, les transactions étant opérées à 100 % dans l’environnement sur-sécurisé des banques. Les risques étaient très faibles. Avec les paiements en ligne, les transactions ne sont ni réellement vérifiées lors de l’émission, ni validées par consentement (signature) ni certifiées du fait de mécanismes d’identification et d’authentification en ligne qui sont très approximatifs et des risques d’usurpation et de piratage. Ceci peut donner lieu à toutes sortes de contestations et d’incidents et donc des surcoûts liés à ces risques structurels.
Face à ce problème structurel, le consensus semble se porter sur une solution technologique, connue sous le nom de blockchain, consistant en architecture de gestion de fichiers chiffrés et enregistrés dans des multiples silos de données identiques multiples. A mon humble avis, cette approche est erronée.
Outre que la blockchain ne modifie pas le modèle des échanges – qui reste une transmission de fichiers électroniques – il n’améliore la sécurité qu’au prix d’une complexité d’usage accrue, d’un ralentissement des opérations et d’une augmentation massive des coûts de fonctionnement notamment énergétique et carbone.
En outre, la blockchain est une technologie de back office mais ne résout pas les problèmes d’usage sur le coté client.
Bien entendu, les transactions de paiement (en face à face) par cartes + terminaux de paiement qui disposent d’une relative solidité structurelle continueront à fonctionner pendant de nombreuses années pour les échanges marchands en boutique.
Mais les cartes ne permettant ni de garantir les échanges en ligne ni de transférer de personne à personne, il est impératif de trouver une solution durable pour permettre les transactions à distance.
Aussi tout donne à penser que les transactions monétaires vont bénéficier d’un mouvement d’ubérisation en migrant progressivement de leur modèle d’échange de fichiers (coûteux, lents, complexes et quasi impossible à sécuriser) en monnaie électronique vers un format de monnaie numérique opérée en temps réel et en sécurité quasi totale à partir de postes (PC ou téléphones) connectés sur des serveurs Internet.
C’est déjà ce qui se passe pour la finance qui a migré depuis une douzaine d’années avec les solutions de trading à haute fréquence.
Ainsi le marché du change – Forex – opère sur ses serveurs plus de 5 000 milliards de dollars par jour, alors que les transactions interbancaires en monnaie électronique qui servent au règlement des produits et services échangés sur la planète ne pèsent que 200 milliards de dollars par jour.
A l’instar des transactions du trading haute fréquence, les transactions (paiements marchands et transferts entre personnes) vont passer à un modèle d’échange opéré directement sur le serveur de gestion des comptes à partir d’un terminal connecté sans recourir à la génération, ni à la transmission ni à l’échange de fichiers électroniques contenant les données de transaction.
En monnaie numérique, la transaction se passe directement sur le serveur, ce qui permet au moment même de la transaction :
- d’identifier et de valider aussi bien l’émetteur que l’acquéreur selon les règles bancaires et légales et en fonction des soldes et autorisations d’encours ;
- d’opérer aussi bien des paiements marchands que des transactions de personne à personne (transfert d’argent, remplacement du cash) ;
- de résoudre à coût quasi nul un des problèmes endémiques des échanges bancaires en permettant le paiement instantané (le bénéficiaire du paiement peut immédiatement utiliser la somme qui vient de lui être versée) ;
- de tracer et garantir en temps réel toutes les transactions et fournir un reporting en temps réel des comptes ;
- de réduire drastiquement les coûts et de supprimer quasiment l’ensemble des frais systémiques des banques.
Les limites de la monnaie numérique sont :
- la complexité de mise en place de processus d’interbancarité ;
- l’absence totale d’anonymat ;
- la conduite du changement pour faire adopter globalement une monnaie qui n’aurait aucune représentation physique, ni d’objet physique (carte, chèque, terminal de paiement …) dédié la représentant ;
- la dépendance à un appareil connecté.
Raisons pour lesquelles il est probable que toutes les formes – fiduciaire, scripturale et électronique – de monnaie que nous connaissons continueront à cohabiter.
Ce que démontrent les solutions de monnaie numérique qui sont en place depuis quelques années – Revolut, N26, Lydia, Monese … en Occident , AliPay et Wechat en Chine, PayTM en Inde par exemple) qui toutes sont à même de coordonner leurs opérations de comptes en monnaie numérique (wallet) avec des transactions en monnaie électronique.
2. Est-ce que la monnaie numérique pourrait constituer un pas vers le revenu social universel ou vers des paiements de salaires ou de prestations qui pourraient être réalisés en partie en monnaie classique et en monnaie numérique locale ou non ? Quid de la fiscalité afférente ? Est-ce que ce sont des solutions pour vaincre les fractures sociales et numériques que nous connaissons ?
Pour répondre à votre question, il convient de poser quelques éléments :
Sur la monnaie régalienne
Thomas Jefferson disait « Celui qui contrôle l’argent de la nation contrôle la nation ».
Notre monnaie, l’euro, n’est pas émise par l’Etat, sauf pour environ 2 % de la masse circulante sous forme de billets et pièces. L’euro n’est pas non plus émis par la Banque Centrale Européenne mais par les banques commerciales qui créent la monnaie au moment où elles inscrivent une ligne de crédit dans leurs livres de compte.
La valeur de l’euro, n’est pas fixée par une autorité régalienne en contrepartie de stocks d’or qu’elle détiendrait, mais par le marché du change qui côte les monnaies (on parle de devises) les unes par rapport aux autres et toutes en fait par rapport au dollar américain.
Ceci découle des accords Bretton Woods mis en place à l’issue de la Seconde Guerre Mondiale qui fixait une valeur or pour le dollar et évaluait toutes les autres devises par rapport au dollar.
Or, depuis le 15 aout 1971 date à laquelle Nixon a mis fin aux accords de Bretton Woods en déliant le dollar américain de sa valeur en or toutes les devises, sauf le Yuan chinois qui reste une monnaie d’Etat, se retrouvent en fait être des subsidiaires du dollar américain.
Dès lors, aucune monnaie n’est adossée à aucune valeur tangible (stock d’or de la Banque centrale par exemple) mais uniquement à la confiance que les acteurs économiques placent en elle.
Par contre en libérant la monnaie de l’obligation de contrepartie en or, on a généré un modèle économique basé la création monétaire illimitée par le crédit et donc sur l’accumulation de la dette.
A l’origine, le modèle a généré le plein emploi et la consommation de masse. Il s’est installée une doxa du progrès par la croissance et son corollaire monétaire de création de la dette (et des profits des préteurs) qui est désormais en crise durable.
La mondialisation, la délocalisation et la robotisation industrielles, la globalisation numérique, l’ubérisation des métiers et les écarts de revenus sidéraux entre les participants et les exclus, rendent improbable la pérennité de ce vieux modèle économique du progrès par la dette.
En outre, l’urgence environnementale impose de sortir d’un modèle de monnaie qui ne valorise que le rendement économique immédiat.
D’ores et déjà les autorités bancaires mondiales notamment le FMI et la BCE travaillent sur l’émergence de solutions de Monnaies Numériques de Banque Centrale (CBDC).
Ceci est illustré par la présentation par Christine Lagarde.
Sur les monnaies complémentaires
A côté des monnaies devises existent de nombreuses monnaies non régaliennes, non cotées dont l’émission et la gestion fonctionnent hors du cadre bancaire et qui échappent à la spéculation financière.
Ces monnaies sont par exemple, les titres restaurant, les chèques vacances, les bons cadeaux, les Miles, les points de fidélité, les monnaies sociales et locales.
Il faut remarquer que si les monnaies complémentaires sont en dernière analyse toujours évaluées en monnaie régalienne [1], elles fonctionnent sous un mécanisme de contrôle du change, qui leur confère une propriété remarquable.
Il est donc possible de les utiliser de manière circulaire comme moyen d’échange et comme unité de compte mais leur retirant la fonction de réserve de valeur.
De ce fait, elles ne s’appauvrissent pas par la thésaurisation, le crédit et la spéculation.
Ceci a pour résultat de permettre de revitaliser un espace économique donné en multipliant et accélérant les échanges entre détenteurs de cette monnaie; là où la monnaie devise ne permet qu’un seul échange avant d’être captée par le circuit marchand et donc par les banques.
Sur l’économie sociale
L’organisation de l’économie sociale, installée au sortir de la guerre en 1945 consiste à subventionner non pas les usagers mais les structures censées répondre à leurs besoins.
Comme le démontrent les très nombreux points de friction – Gilets Jaunes, grèves corporatistes, problèmes de l’hôpital, de l’école publique, des retraites, etc. – les structures de services publics, aux budgets rigides et planifiés qu’il faut financer par la dette, ne répondent tout simplement plus à l’ordre du jour.
Force est de constater que toute tentative d’adapter le modèle se heurte aux bénéficiaires des niches et aux cas particuliers, lesquels voient dans le changement une perte d’avantages acquis insupportable.
Sur le Revenu de Base (Universel)
Il est impératif, non pas de réformer cette vieille architecture en se heurtant à un problème insoluble de conduite du changement, mais de repenser nos modèles économiques en les construisant de manière innovante et adaptée au monde devenu globalement numérique.
Dans ce contexte, une solution de Revenu de Base attribué à chaque individu par l’autorité régalienne pourrait et devrait s’imposer.
Un tel revenu de base devrait permettre à chaque bénéficiaire de couvrir ses besoins de base en matière de services gérés par la sphère publique ou assimilée (santé, éducation, transports, énergie, emploi de proximité, culture, etc.).
Ceci afin de progressivement restreindre le subventionnement des administrations centralisées et ainsi de passer à un modèle de délivrance des services publics en réseau plus proche des besoins locaux permettant de s’équilibrer sur tout le territoire.
Le Revenu de base ne doit pas enrichir l’économie marchande
Dans le vieux modèle économique plus de revenus pour le consommateur permet d’augmenter la croissance et donc – je l’ai souligné précédemment – la dette.
Si le Revenu de base est distribué en monnaie devise, il sera immanquablement dépensé pour consommer, jouer, spéculer ou épargner à l’appréciation de chacun. Dans un tel contexte, le Revenu de Base ne pourra que creuser d’avantage la dette sans pour autant permettre de progressivement améliorer la vie des gens.
Pour éviter cela, il faut et il suffit que les sommes allouées en Revenu de Base ne puissent être dépensées que dans un modèle circulaire sous contrôle du change [2] et ne puissent pas être épargnées, jouées ou dépensées librement et sans contrôle dans l’économie marchande.
La Monnaie Numérique Sociale permet le Revenu de Base
De ce fait, seule une Monnaie Sociale Dédiée non sujette à la spéculation peut permettre la mise en place d’un Revenu De Base sans creuser la dette.
Une telle monnaie ne doit ni avoir à supporter des coûts de seigneuriage (voir www.fr.wikipedia.org/wiki/Seigneuriage) ni donner lieu à spéculation.
Une telle monnaie ne peut donc avoir de représentation physique et son coût de fonctionnement devrait être quasi nul.
Ces critères ne peuvent être remplis que par une Monnaie Numérique dont toute la masse circulante est logée dans les serveurs qui l’opèrent.
Je développe ce projet sous le label Monnaie Numérique Sociale https://1drv.ms/w/s!ApfKtUFobDjIj3lYvlZq0foEOh3T?e=7szE90 et invite le lecteur à consulter ma proposition : Augmenter massivement le pouvoir d’achat de tous sans aucune dette. C’est possible grâce au Revenu de Base (Universel) en Monnaie Numérique Sociale. Voir à ce sujet ma contribution ici.
[1] Sauf pour une forme de monnaie particulière : les unités de temps de téléphone (Air Time) prépayées, émises par les opérateurs téléphoniques dans les pays où les consommateurs sont peu bancarisés ou débancarisés.
[2] A l’instar du Chèque Restaurant ou Vacances qui ne peut être changé en euro que par un marchand agréé qui au demeurant finance le système par le paiement de commissions de change.
3. Enfin pourriez-vous présenter la solution Fone4 que vous développez ? Quel est son positionnement et en quoi est-elle différenciante ? Quid des brevets à la clé ?
Dans ma réponse à votre première question j’ai décrit l’évolution inéluctable de la monnaie de son format électronique vers le format de monnaie numérique et vous ai présenté quelques exemples d’applications sur smartphone qui d’ores et déjà fonctionnent en monnaie numérique.
Fone4 est une architecture de services Internet fonctionnelle innovante permettant des transactions en monnaie numérique utilisable très simplement au quotidien par tous et partout sans coûts nouveaux du côté utilisateur.
Fone4 est basée sur une approche totalement nouvelle – hors de la boîte – qui a été identifiée, validée et labellisée par le Pôle Finance & Innovation. Fone4 ne s’appuie pas sur une crypto-monnaie dont l’usage serait extrêmement complexe à comprendre et à utiliser par le commun des mortels [3] et difficile à déployer.
Il s’agit au contraire d’une architecture front office très simple à déployer – Vous savez téléphoner vous savez fonepayer – qui pilote, valide et certifie rigoureusement toutes les transactions en euros en temps réel.
Fone4 permet d’attribuer à l’utilisateur un porte-monnaie (wallet) sur le serveur et de lui fournir des services sécurisés de paiement et de transfert en P2P dont les opérations s’effectuent par des simples coups de téléphone dans la langue de l’utilisateur et à l’aide de n’importe quel téléphone.
Pour autant Fone4 n’est, à la différence des néo-banques (Revolut, N26, Monzo, Lydia chez nous et Alipay, Wechat Pay en Chine ou PayTM en Inde…) pas basé sur la seule exploitation d’une App sur votre smartphone.
Les commandes sous Fone4 peuvent être passées sur le clavier de n’importe quel téléphone (le vôtre ou pas, un mobile, un fixe, un smartphone peu importe) en réponse aux messages vocaux entendus au cours de l’appel.
Fone4 rend possible le déploiement et l’utilisation par tous et partout et à partir de n’importe quel téléphone d’un simple coup de fil et s’agissant de messages vocaux Fone4 peut adresser ses messages dans n’importe quelle langue y compris des langues non supportées sur Internet.
Ainsi toute personne, même ne disposant pas d’un appareil connecté au Web, dès lors qu’elle parle sa langue et sait lire les chiffres du zéro au neuf est déjà compétente pour exploiter les services offerts par une monnaie numérique par téléphone.
Fone4 est une application installée sur un serveur. De ce fait elle dispose d’une interface de consultation de comptes, de gestion des règles appliquée aux wallets (KYC), de gestion des agents et du reporting exécutables depuis un navigateur ou via une App.
En revanche, les transactions (paiement à marchand, ou transfert d’argent à un détenteur de wallet) reposent sur un appel téléphonique nécessaire pour recueillir la signature de consentement nécessaire pour interagir en totale sécurité avec le serveur.
Sous Fone4, il devient ainsi possible de projeter le passage à la monnaie numérique de Banque Centrale tout en restant pendant toute une période de transition compatible avec les monnaies classiques (fiduciaire, bancaire, électronique) existantes.
Ceci permettra de faire émerger les usages en monnaie numérique sans frictions et sans attendre que les gens s’équipent ni dépendent de la possession et du bon fonctionnement de leur smartphone, de la bonne mise à jour d’applications, de leur abonnement en roaming ou de la 4G.
Enfin Fone4 est par construction doté d’un mécanisme de recueil de consentement par signature sans échange de données ni par SMS ni par message asynchrone. De ce fait, Fone4 permet de garantir chaque transaction sans faire appel à un service tiers de certification.
En outre, parce que tout se passe sur le serveur (et rien sur l’appareil utilisé) Fone4 offre les procédures les plus sûres du marché pour l’identification, le contrôle et de la validation des opérations. Fone4 dispose de capacités inégalées :
- Pour chaque transaction, le serveur scrute, identifie, analyse et valide la transaction demandée en tenant compte des règles KYC et LCB-FT qui s’appliquent à chaque partie prenante (l’émetteur, l’acquéreur, la taxation, les commissions et surtout les règles d’affectation de l’opération…) ;
- Si une transaction est invalide pour quelque raison que ce soit (aussi bien côté émetteur que du côté acquéreur), elle est rendue impossible et il n’est émis aucun titre de paiement ;
- Au passage il faut noter que l’émetteur est informé dans le cursus de son appel des mesures à prendre pour corriger la transaction et invité à rappeler une fois les mesures prises ;
- Si la transaction est valide, le serveur préalablement à son exécution va requérir le consentement de l’émetteur en lui soumettant une question aboutissant au recueil immédiat d’un code numérique de signature. Il n’y a pas besoin de recourir à une solution de SMS de validation – ce qui rend possible d’opérer un échange à partir de n’importe quel téléphone même s’il ne reçoit pas de SMS ;
- Une fois validée et signée, la transaction est exécutée sur le serveur après avoir été certifiée par un mécanisme de chiffrement binaire dans une chaine séquentielle ;
Enfin les coûts de fonctionnement d’un service sous Fone4 – notamment en termes de consommation d’énergie – sont incomparablement moins élevés que toutes les solutions connues.
S’agissant de la propriété intellectuelle, Fone4 est une architecture de service brevetée (WIPO) dont les champs d’application sont très variés :
- transfert instantané sécurisé à coup quasi nul avec http://www.fone2transfer.com/
- bancarisation dans les pays en développement (Wherever there is a Phone there is a bank)
- monnaie Numérique Sociale pour le Revenu De Base : https://1drv.ms/w/s!ApfKtUFobDjIj3lYvlZq0foEOh3T?e=7szE90
- sécurité des paiements en ligne (SCA)
- solution de paiement en ligne avec http://www.fone2pay.com/
- interface de e-commerce par de simple coup de fil avec http://www.fone2shop.com/
- fidélité client sans carte (Your phone holds your loyalty program)
Nous recherchons toute forme de collaboration sur ces différents champs d’application.
[3] Comment imaginer que nous puissions au quotidien utiliser une crypto-monnaie dont la valeur n’aurait aucune réalité cognitive.
Rappelez-vous combien il a été compliqué de migrer du franc à l’euro dont les parités étaient fixes.
Un café au comptoir coûte 1,20 euro mais comment pourrions prendre un café dont le prix varierait par exemple de 0,0001547 à 8 h à 0,0001612 à 14h ?
11 octobre 2019
Jean-Marc Levy-Dreyfus, fondateur de Fone4technology avec entre autres Fone2pay. Il est éditeur de logiciels depuis les années 1980, a conçu et développé des solutions Internet innovantes qui visent à simplifier et démocratiser les usages d’Internet au quotidien par tous et partout. Il travaille sur la prochaine génération de solutions de transfert d’argent et d’inclusion bancaire dans les pays émergents et sur la mise en place du Revenu de Base sans creuser la dette, grâce à la Monnaie Numérique Sociale. Il est également consultant sur le domaine du Paiement Mobile, de la transformation bancaire et des droits de l’Homme numérique..
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