1. Pourriez-vous nous présenter Activis, ses points forts pour aider les entreprises à développer leur référencement naturel ?
Activis est une agence de marketing digital, spécialisée dans la génération de trafic qualifié (SEO, SEA, SMO, Netlinking), dans l’optimisation des performances (web analytique, testing, marketing comportemental) et la création de sites adaptés (vitrine, e-commerce, mobile). Nous sommes présents en Europe à travers 5 implantations et plus de 45 salariés.
Notre caractère international s’illustre également par notre implication, en tant qu’unique représentant de la France, au sein de l’Alliance Yamondo.
Notre croissance et capacité d’innovation ont été distinguées par Oseo Excellence, désignant Activis comme l’une des 2 000 entreprises les plus prometteuses de France.
Nous avons, depuis toujours, une culture forte du partenariat : que ce soit avec nos clients ou notre environnement, nous avons à cœur de nous impliquer et d’allier nos compétences. Nous avons par exemple participé à la création de la première licence professionnelle référenceur et rédacteur web de France ou encore, nous avons choisi d’associer nos compétences à celles d’autres acteurs du digital pour former un centre de R&D qui a produit l’outil de real time marketing BeamPulse.
2. Comment l’activité de référencement a-t-elle évolué depuis 2 ans avec l’essor des réseaux sociaux et les modifications que Google apporte régulièrement à son algorithme (Panda, etc.) ?
Panda, Pingouin (Google Zoo ?), rapprochement de Bing & Yahoo, lancement de Google+ et socialisation du Search ont largement impacté le référencement. Ces deux dernières années ont été riches en événements au niveau du Search et ont assurément impacté le référencement.
Au-delà, nous avons pu constater depuis plusieurs années que la prise en compte de l’internaute et les mécanismes de compréhension de son comportement ont engendré une mutation fondamentale du métier de référenceur. Les internautes sont pressés, hyperinformés et ultra-connectés (mobiles). Répondre à leurs attentes est un challenge stratégique pour les marques que nous accompagnons. On ne cible plus « un volume de trafic » mais « un trafic qualifié » dans un but unique, développer les conversions.
Cet aspect a clairement complexifié le référencement. Il est indispensable de suivre au quotidien la pertinence, de prendre en considération la demande, le besoin et sa traduction en ligne : une modification des comportements de la cible pouvant être très rapide. Web analytique, analyse des tendances, marketing réactif sont entrés dans l’attirail nécessaire du référenceur qui aujourd’hui est devenu un véritable digital marketer.
3. Enfin comment voyez-vous le développement numérique des PME en France ? Quels seraient les freins à lever pour accélérer leur développement ?
La France a un potentiel important en termes de numérique. On le voit, Facebook a ouvert un bureau en France il y a deux ans, Twitter arrive et Google se développe avec des nouveaux locaux parisiens et plus de 100 développeurs en R&D.
Cependant notre environnement administratif reste un frein à au développement du numérique en France :
– La taxation des plus-values éloigne les business angels des PME françaises
– Le droit social est un carcan qui ne nous offre pas la souplesse dont nous avons besoin pour nous développer
– Les charges sur les salaires nous empêchent d’attirer dans nos sociétés des talents internationaux dont nous avons besoin.
Les jeunes entrepreneurs pensent Europe et même monde. Ils sont naturellement mobiles et décident souvent de créer leur start-up en Suisse (nous sommes localisés en Alsace), ou sur les îles britanniques. C’est dommage de voir tous ces talents et toutes ces pépites quitter le territoire.
30 janvier 2013
Patrick Rein est président-fondateur d’Activis, agence de marketing digital et par ailleurs « serial entrepreneur »
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