En marge de l’année numérique 2011, les bulles prêtées aux acteurs numériques – tous américains soit dit en passant – constituent une bonne satyre. C’est dit : après la guerre Google-Microsoft, nous devrions assister à un combat entre Google et Facebook. Avec Apple assistant à ce spectacle !
Au-delà, les questions du partage du gâteau se pose avec « les laissés pour compte de la croissance du numérique » que sont les opérateurs de télécoms (AT&T, France Télécom, British Telecom & co) et encore plus les équipementiers (Alcatel Lucent…) qui essayent de se repositionner sur les services et les données. Lorsque Google réalise 25 % de résultat, qu’Apple prélève une triple dîme des applications retenues dans son App Store, et que Twitter et Facebook se préparent à engranger, des légitimes revendications sont faites par tous les acteurs qui utilisent les tuyaux pour acheminer les données. Plus que jamais dans cet univers rapidement évolutif et aux cycles économiques de plus en plus courts, la course à l’innovation et les comportements de prédation des acteurs du numérique sont nécessaires non seulement pour se développer mais aussi pour survivre.
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