La 10ème édition de la fête de l’internet se déroule du 19 au 24 mars. Elle donne lieu à des initiatives de toutes parts à l’image de la fête de la musique, aussi bien en France que dans les pays francophones. Dans l’intervalle notons que le 20 mars est la journée mondiale de la francophonie, ce qui permet de faire coup double. La plupart des pays d’Afrique qui bien souvent possèdent un retard à combler en matière de NTIC sont devenus moteurs dans la fête de l’internet. Parmi les acteurs, mentionnons aussi le Canada qui a été pionnier en matière d’Internet par rapport à la France, longtemps adepte du minitel, mais également la Belgique et la Suisse.
Cette édition est également placée sous le thème de la participation en cette période pré-électorale. La fête de l’internet est un peu une auberge espagnole où chacun propose localement des initiatives pour les citoyens, afin de développer les usages du média auprès d’internautes chaque année plus nombreux (1,1 milliard sur la planète à ce jour). La fête de l’internet contribue d’une certaine façon avec les villes et les associations qui y participent à la lutte contre la fracture numérique. Celle-ci est vécue à 4 niveaux : Nord/Sud, urbain/rural notamment quant à la question du haut et du très haut débit pour tous, population active/seniors, CSP+/milieux défavorisés. Le droit à l’usage d’Internet est devenu un droit fondamental pour éviter toute exclusion ou marginalisation.
Par ailleurs, j’anime une conférence à l’IAE de Paris le 29 mars prochain : « Du Web 2.0 à la société 2.0, quelles tendances ? ». À l’heure du Web 2.0, chaque internaute est acteur et interagit avec la communauté des utilisateurs du réseau notamment avec les wikis, les réseaux sociaux et les projets collaboratifs. Aussi je vous invite à lire « Clés pour Internet » et à en parler largement autour de vous. Vos remarques me seront précieuses. J’en tiendrai compte si une v2 est éditée et les lecteurs contributeurs seront cités et remerciés s’ils le souhaitent.
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