Moteur de recherche sémantique Wolfram Alpha : Google se méfie !

J’ai testé le nouveau moteur de recherche sémantique Wolfram Alpha qui a fait couler beaucoup d’encre bien avant son lancement (cf. brève du 17 mai sur le portail Internet et NTIC).


Un seul résultat est délivré et non une liste de liens avec en exergue des liens sponsorisés comme le fait Google.

J’ai essayé des requêtes comme « 2 dollars in euros » : cela donne la conversion comme le fait Google mais on a en plus les pièces qui s’affichent, un graphique avec l’historique de la parité euro/dollar, et également des changes additionnels par rapport au yen, à la livre sterling, etc.


J’ai saisi « capital of France » : on obtient l’interprétation faite par Wolfram Alpha « France capital city », la population de Paris et de l’agglomération parisienne, une carte de France avec la localisation de Paris, l’heure locale, la température, l’altitude, une capitale voisine (Londres), etc.

Pour le fun, à la requête « who is britney spear ? », on obtient son nom complet, sa date et son lieu de naissance et un petit graphique depuis sa naissance. En revanche, la base de données est encore vierge de carla bruni. « who is carla bruni ? » ne délivre aucun résultat. Notre Président va être content.

Des requêtes comme « size of Alaska » donnent les dimensions de l’Etat, des équivalences (2,7 fois la taille de la France), etc. « Churchill vs Roosevelt » donne un tableau comparatif avec les dates de naissance / décès, un graphique qui nous montre la longévité supérieur de Churchill. Si on saisit « who is Schumacher », on constate que le moteur est US-centrique. Il nous indique que Schumacher est le 1315ème nom donné aux Etats-Unis et ne va pas penser au pilote de Formule 1 par exemple. En revanche si la requête est plus complète avec le prénom, il comprend et donne la réponse attendue. De même avec « who is Fernando Alonso ? ».


Des réponses à des questions comme « what is gold ? » sont données : élément chimique, table de classification périodique des éléments chimiques affichée, la masse atomique et des caractéristiques chimiques. C’est assez complet.

En le poussant un peu avec des requêtes plus complexes comme « who won US elections », le moteur indique qu’il ne comprend pas la requête et affiche son sempiternel « Wolfram|Alpha isn’t sure what to do with your input ». Et suggère dans ce cas là une requête possible qui est « US elections ». En saissisant « US elections », on obtient un menu pour développer sa requête et j’ai obtenu un effet indésirable, le plantage du navigateur que j’ai dû relancer ! Ceci a été confirmé avec d’autres requêtes pour lesquelles des précisions complémentaires avec zone de texte associée m’ont été demandées. Est-ce lié au navigateur ou au caractère bêta du moteur ?

Pour l’heure la base de données est encore peu fournie. Il n’existe qu’en anglais et non dans la langue de Molière. Le délai de réponse est un peu moins rapide que celui de Google. Mais force est de constater que le moteur que l’on pourrait qualifier d’encyclopédique plus que de sémantique au sens très bonne interprétation en langage courant est agréable d’utilisation. Un brin Wikipédia avec une fiabilité qui paraît bonne, il a déjà incité Google à aller de l’avant. Google prépare en effet un outil complémentaire à son offre, Google Squared. Un signe que le Web sémantique ou Web 3.0 approche.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

Captcha *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.